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C'est moi le chef !
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9 octobre 2010

Naissance 3

Aujourd'hui, j'ai décidé de me rendre utile auprès d'un de mes pairs (traduction : quelqu'un qui est chef comme moi). Le malheureux se désolait qu'une femme de son équipe venait d'annoncer sa grossesse.

Alors déjà, pour les futurs papas, une naissance pose problème mais pour une femme, c'est pire ! Il y a déjà les rendez-vous en amont (pourquoi les gynécologues ne reçoivent pas le dimanche ?), les arrêts parce qu'une bonne femme, ça s'écoute beaucoup trop, entre les "j'ai mal ici" ou "j'ai mal là" ou quand elle ne s'arrête pas, c'est pour faire moins de choses ! Elles devraient arrêter de se plaindre, quelques kilos en trop n'empêchent pas de marcher ou de porter quoi que ce soit. Enfin bref, s'il y a des syndicats qui pensent que les défendre a une quelconque utilité... Puis il y a l'arrêt avant la naissance, le congé après la naissance,... bref, des vacances qui s'ajoutent aux congés habituels.

Revenons à nos moutons. Mon homologue se désolait de cette prochaine absence néfaste au bon fonctionnement de son service mais l'annonce était encore toute récente et moi, pour le rassurer, je lui ai dit : "Bah, vous inquiétez pas... Avant douze semaines, rien n'est sûr !". Cette phrase a été rapportée à l'intéressée et elle n'a pas apprécié, je ne comprends pas pourquoi. Elle sait très bien pourtant qu'elle peut faire une fausse-couche !

Heureusement que je sais employer les bons mots pour rassurer les autres chefs.

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